Les compagnies aériennes américaines commandent des avions à tour de bras
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« Vive la crise ! », pourraient s’écrier les compagnies aériennes américaines. American Airlines, Delta Air Lines et United Airlines, les trois majors du ciel d’outre-Atlantique sont ressorties plus fortes du choc économique provoqué par la pandémie de Covid-19.
Preuve de la bonne santé retrouvée des compagnies américaines, elles achètent des avions à tour de bras. Dernière en date, United a annoncé, mardi 3 octobre, une commande ferme de 110 avions auprès d’Airbus et de Boeing avec une option pour 90 autres appareils supplémentaires. La compagnie de Chicago a passé commande de 50 long-courriers 787 Dreamliner, et 60 moyen-courriers A321neo. Des emplettes évaluées, prix catalogue, à près de 40 milliards d’euros (environ 42 milliards de dollars).
Avant elle, en juillet, sa rivale Delta Air Lines avait passé commande de 12 moyen-courriers A220 et, depuis le printemps, elle mènerait des discussions avec Airbus pour une commande géante de long-courriers A330 et A350.
« Retards de livraisons »
Cette frénésie d’achats n’est pas fortuite. Les trois majors américaines comptent profiter du fort rebond du trafic. Le 4 juillet, avec 2,88 millions de passagers transportés ce seul jour, les compagnies ont battu leur record qui datait du 28 novembre 2019. Juste avant la pandémie. « Je suis convaincu que notre stratégie est la bonne, alors que nous continuons à ajouter de nouveaux avions plus grands, afin de tirer pleinement parti de nos opportunités croissantes de vols tant au niveau international que national », a déclaré Scott Kirby, PDG de United Airlines.
American, Delta et United veulent aussi sécuriser la livraison de leurs futurs avions auprès d’Airbus comme de Boeing. En effet, le principal enjeu pour les deux avionneurs concurrents n’est plus d’engranger des commandes supplémentaires, mais bien de satisfaire leurs clients en livrant, au plus vite, les appareils.
Numéro un mondial de l’aéronautique, Airbus compte déjà plus de 8 000 avions dans son carnet de commandes, dont près de 7 000 moyen-courriers. Aujourd’hui, les compagnies doivent attendre, en moyenne, cinq ans avant de disposer de leurs avions. « En temps normal, nous ne passerions pas commande autant en avance », a reconnu Andrew Nocella, directeur commercial de United.
Passer des commandes géantes permet d’obtenir de meilleurs prix, mais aussi les meilleurs créneaux sur les chaînes d’assemblages. « Les lignes de production sont désormais régulièrement enrayées par des problèmes dans la chaîne d’approvisionnement, et les retards de livraisons augmenteront régulièrement jusqu’à la fin de la décennie », a encore ajouté le patron du commercial. Avec la hausse constante des cadences, la chaîne de sous-traitants est toujours sous tension, chez Airbus comme chez Boeing.
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